Face à la recrudescence du taux de chômage, le gouvernement a décidé de mettre en place un programme, concrétisé en trois mesures pour aider les jeunes à monter leur propre entreprise. Les étudiants sont les plus concernés par ce programme national. Notons que les jeunes représentent la population la plus touchée par le manque d’emplois. La création d’une entreprise leur permet non seulement d’avoir une activité professionnelle mais aussi de créer des activités professionnelles pour d’autres personnes.
L’état aide les étudiants porteurs de projets professionnels
Bon nombre de jeunes rêvent de monter leur propre affaire. Cependant, la création d’une entreprise se fait en plusieurs étapes qui s’avèrent parfois ardues, surtout pour des étudiants qui doivent en même temps penser à leurs cursus en enseignement supérieur. Dans la plupart des cas, les jeunes entrepreneurs délaissent leurs études au profit des différentes démarches administratives et juridiques nécessaires à la mise en place d’une entreprise, qui ne portent pourtant pas toujours leurs fruits. La majorité des jeunes qui se lancent dans la création d’une société échouent face au parcours plutôt difficile et aux risques important que cela représente. La création d’entreprise ne présente que des avantages aussi bien pour l’élaborateur du projet que pour l’économie du pays en général car c’est l’unique moyen permettant la création d’emplois. L’état a donc tout son intérêt à appuyer les futurs entrepreneurs. Les jeunes sont porteurs de bons projets innovateurs. D’autant plus que l’aventure professionnelle débute pendant le parcours en enseignement supérieur, notamment à travers les stages, mais pas seulement. Pendant leur cursus, les étudiants doivent élaborer des projets réels pour se familiariser avec l’entreprise.
Le plan d’actions national d’appui aux jeunes entrepreneurs
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a élaboré un programme d’aide aux jeunes entrepreneurs. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan d’actions, trois mesures ont été adoptées:
D’abord, la mise en place du statut national d’ « étudiant-entrepreneur». Cette catégorie englobe les jeunes de moins de 28 ans qui jouissent des droits d’étudiants du point de vue prestations sociales et qui répondent, en plus, à un autre critère : l’inscription à des formations spéciales dans le but d’obtenir le diplôme de « Création d’entreprises innovantes et entrepreneuriat ».
En parallèle avec cette première mesure, une institution spécifique, appelée la « PEPITE » a été implantée au sein des universités. L’étudiant désirant créer une entreprise, reprendre une activité ou mettre en place une association doit s’adresser à la PEPITE de son université pour la demande de candidature au statut d’étudiant-entrepreneur. Le pôle spécial délivre également toutes les informations concernant les démarches à suivre pour la création d’une entreprise. Par ailleurs, la PEPITE regroupe des personnes expérimentées dans les domaines administratives et juridiques et des associés qui peuvent apporter leur contribution financière pour accompagner le futur entrepreneur dans les différentes étapes de la réalisation de son projet.
Enfin, en tenant compte du fait que l’aspect financier représente un risque important, voire un véritable obstacle pour les étudiants, l’état attribue, depuis 2014, une récompense aux jeunes porteurs des meilleurs projets innovants. Le ministère initiateur du concours aide les étudiants méritants dans la réalisation de leurs projets professionnels à raison d’un apport financier qui s’élève à près de 5000 euros et peut aller jusqu’à 10 000 euros.