Pour un business plan réalisé par un consultant, qui a pour projet de se mettre à son compte pour exercer de manière indépendante a essentiellement pour objectif de calculer la rentabilité de sa future activité. Il s’agira principalement de trouver un revenu net, basé sur les premières hypothèses financières de l’activité.

Pourquoi un consultant doit faire un business plan ?

Le lancement d’une activité de consultant nécessite rarement de mobiliser des capitaux importants : il n’est donc pas nécessaire de construire un business plan pour les banques mais plutôt pour le consultant lui-même. Il est en effet recommandé de réaliser un business plan car les résultats de l’étude financière constitueront une base de réflexion afin de faire les bons choix de création, notamment en matière de choix de statut juridique et de régime fiscal (IR ou IS).

Par exemple, en présence d’une forte rentabilité, ce qui est assez souvent le cas pour un consultant, il est déconseillé d’exercer en entreprise individuelle ou en EURL à l’IR, afin d’éviter d’avoir le bénéfice comme base de calcul des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu. La partie financière du business plan doit donc être réalisée sérieusement. De ce fait, et sur ce point précis, le business plan doit être travaillé et mûrement réfléchi.

Les points essentiels du business d’un consultant

La partie du business plan dédiée à la présentation du projet de création d’une activité de consultant est en général relativement courte. Parfois même, elle n’est pas nécessaire. On doit y retrouver en somme la présentation de l’expertise du consultant et de ses expériences, la présentation d’une étude de marché, la description de l’offre de services proposé et ainsi que la stratégie marketing adoptée à la création.

Pour ce type d’activité, il peut être intéressant d’évoquer les indicateurs suivants : la durée des missions (missions courtes ou missions de plusieurs semaines / mois), le prix envisagé des prestations (forfait, coût horaire…), la marge sur les prestations réalisées (chiffre d’affaires – frais de déplacement), et le taux prévisionnel de transformation prospects en clients (afin d’avoir une idée plus précise de la charge de travail).

En ce concerne les aspects financiers, il n’y a, la plupart du temps, aucun investissement majeur à prévoir pour une activité de ce type. Au cas où est prévu de rejoindre un réseau de franchise, le droit d’entrée doit être budgétisé. Il se peut également qu’un site internet soit nécessaire pour communiquer ou qu’un véhicule soit pris en location, mais ces dépenses sont à intégrer dans les frais généraux et non dans l’aspect financier du business plan.

Le chiffre d’affaires prévisionnel est, quant à lui, l’élément financier principal pour une activité de consultant. Il est généralement possible de s’appuyer sur les premiers contrats en cours de négociation mais aussi, par exemple, sur les chiffres réalisés par les concurrents !