Certains cadres peuvent décider, parfois, de se mettre à leur compte en tant que consultant ou conseiller indépendant après avoir passé plusieurs années au sein d’une entreprise. Ils estiment avoir accumulé assez d’expérience pour pouvoir la transmettre à d’autres.
Mais avant de pouvoir démarrer son activité, il est nécessaire de faire son business plan puis d’effectuer ses choix de création (statut juridique, statut social, imposition…) qui seront déterminants pour la suite.
Quel statut juridique choisir ?
L’activité de consultant indépendant peut être exercée sous différents statuts tels que :
– la micro-entreprise,
– en entreprise individuelle (EI), avec une option possible pour l’EIRL,
– ou par l’intermédiaire d’une société unipersonnelle : EURL ou SASU.
Le portage salarial peut également être une solution intéressante, il permet d’être affilié au régime général tout en cotisant à l’assurance chômage. Le choix du statut juridique se fait, bien entendu, en tenant compte de nombreux paramètres : bénéfice prévisionnel, stratégie de revenu, régime social, imposition fiscale des bénéfices, développement envisagé, et tous les autres paramètres dégagés avant la création de l’entreprise.
Monter son business plan
Le business plan à établir pour une activité de consultant ou conseiller indépendant est surtout important au niveau des prévisions financières car ces dernières servent de support à la réflexion sur le montage de l’entreprise et permettent d’effectuer au mieux le choix du statut juridique, du régime fiscal et du statut social.
Le chiffre d’affaires prévisionnel est généralement connu d’avance. Il est déterminé grâce à des contrats chiffrés déjà prévus avec les futurs clients. Le chiffre d’affaires est souvent calculé en budgétisant un nombre de jours d’intervention par an que l’on multiplie par le taux journalier facturé. Enfin, au niveau des charges prévisionnelles, on retrouve essentiellement pour cette activité : la rémunération et les charges sociales (poste principal), le loyer du bureau, les frais de déplacement en clientèle, les honoraires de l’expert-comptable, l’assurance professionnelle, les frais bancaires, etc.
Une fois que le projet de prévisionnel est établi, il faut se faire assister par un expert-comptable pour le finaliser et le faire valider puis décider du montage juridique, fiscal et social à adopter.
Quelques points importants
L’activité peut être exercée en intégralité chez les clients. Dans ce cas, il conviendra de domicilier l’entreprise chez soi ou éventuellement dans un centre de domiciliation. Compte tenu de la nature de l’activité, une assurance professionnelle est primordiale pour être couvert en cas de litige avec un client.
Ensuite, lorsque des contrats importants vont être conclus avec des clients, il faut que le contrat soit le plus précis et le plus complet possible , dans l’intérêt de toutes les parties. Même si des contrats d’une certaine durée sont conclus dès le début, il faut consacrer une partie de son temps à la communication et au marketing. Beaucoup de consultants et de conseillers indépendants cessent leur activité dès que leurs principaux contrats prennent fin, faute de nouvelles missions. Ne faites pas cette même erreur !
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