Etre entrepreneur, c’est risqué gros, mais à la fin on y gagne. Le monde du travail connaît une évolution par laquelle le circuit patron salarié se referme progressivement. Avec ce circuit restreint, bon nombre d’étudiant se trouve au chômage à la fin de leurs études. C’est avec ce constat qu’est né le plan initié par le ministère de l’enseignement supérieur de la République Française qu’est « L’esprit d’entreprendre »

L’esprit d’entreprendre : qu’est ce que c’est ?

Il s’agit d’un plan annoncé par la ministre de l’enseignement supérieur français, Frédérique Vidal. Ce plan consiste à favoriser l’entrepreunariat étudiant. Il se base sur deux grands objectifs à savoir la sensibilisation des étudiants à l’entrepreunariat, puis la promotion et l’accélération des projets des étudiants ayant une forte motivation à émerger les nouvelles entreprises d’envergure national voire régionale ou mondiale.

« L’esprit d’entreprendre » constitue une suite logique des autres projets réalisés par le ministère de l’enseignement supérieur. Depuis 2013, la création des pôles étudiants pour l’innovation, le transfert, et l’entrepreunariat (PEPITE) ont été effectués pour promouvoir les projets de création des entreprises des étudiants. Puis en 2014, un statut national d’étudiant-entrepreuneur (SNEE) a été installé afin de favoriser et de faciliter le jonglage entre les études et les projets professionnels. Plus d’une centaine d’entreprises ont été créées à partir de ces deux actions. Malheureusement malgré les avancées, on constate une inégalité de développement de l’entrepreunariat à travers le territoire français. Le nouveau plan « L’esprit d’entreprendre » se positionne comme la solution de pallier à ces inégalités.

Quels sont les objectifs et les points essentiels du plan « L’esprit d’entreprendre » ?

Le plan « L’esprit d’entreprendre » se fixe en deux (2) grandes objectifs. En premier lieu, il s’agit de développer la sensibilisation et la formation à l’entrepreunariat. En second lieu, il s’agit d’ouvrir et de faire rayonner l’entrepreunariat étudiant.

Le dispositif « L’esprit d’entreprendre » fixe alors huit (8) mesures pour la réalisation de ces objectifs :

  • Sensibiliser tous les étudiants du territoire français à l’entrepreunariat à partir de la mise en disponibilité d’un réseau professionnel et l’appui à partir des projets PEPITE
  • Offrir une formation sur l’entrepreunariat adapté à chaque type d’étudiant à partir du développement du « semestre entrepreunariat » et l’insertion d’un module entrepreunariat à la formation doctorale ainsi que l’accroissement des cursus en entrepreunariat
  • Reconnaitre les valeurs du diplôme d’étudiant entrepreneur (D2E) à partir d’un nouveau cadrage national et par l’inscription de ce diplôme au répertoire national des certifications professionnels (RNCP)
  • L’ouverture de l’accès au statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) en instaurant une charte de qualité et une meilleure distinction des étudiants entrepreneurs méritant
  • Faire des pôles PEPITE un lieu reconnu, visible dans chaque campus universitaire
  • Améliorer l’encadrement PEPITE à partir d’une augmentation des financements aux différents projets, une élaboration des standards aux projets, et l’ouverture aux entrepreneurs accomplis
  • Rayonner l’entrepreunariat étudiant à l’échelle internationale en augmentant la mobilité des étudiants et le partage des expériences entre les pays étrangers
  • Transformer le prix PEPITE en journée de l’entrepreunariat étudiant