Une décision d’ouvrir un snack est actuellement un projet intéressant et faisable. Toutefois, la réalisation d’un tel projet demande beaucoup d’activités en amont. Il s’agit surtout d’accomplir un certain nombre de diverses formalités administratives. Elles peuvent inclure des démarches juridiques, comptables et financières, et le respect du cadre strict et bien défini en matière d’hygiène. Mais le plus important se rapporte notamment au choix de l’emplacement futur du snack. Ainsi, l’endroit pouvant être meilleur doit être un endroit de passage où l’environnement concurrentiel sera connu, tout comme pour les coûts. Une fois cela terminé, il faut penser aux formalités à faire obligatoirement pour ouvrir un snack.

Choix du statut juridique de son restaurant à prestation simple

Le snack est un type de commerce où il s’agit de proposer une prestation simple à toute heure de la journée. Normalement, le service est offert au plat sur table ou au comptoir. Il peut s’agir, entre autres, de divers sandwiches, de hot-dogs ou de kebab. Le choix juridique de l’activité est l’étape qui va concrétiser dans la réalité le projet pour créer un projet de restauration rapide.

À cet effet, 3 types de statuts juridiques sont disponibles pour ouvrir un snack. Il faut donc savoir choisir celui qui est le mieux adapté au projet de restauration. La SARL ou société à responsabilité limitée exige la présence d’au moins 2 associés. Ainsi, l’établissement créé devient une personne morale. Pour un éventuel cas de faillite, uniquement le montant du capital de la SARL peut être réclamé. Quant aux bénéfices de la société, ils sont soumis à l’imposition des sociétés. Au cas où il n’y a qu’un seul associé, le snack a les mêmes caractéristiques que la SARL. Seulement, il est dénommé EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Le capital minimum exigé est libre. Toutefois, les 20% des apports en espèces sont à verser au moment de la constitution. Dans la plupart des cas, c’est l’associé unique qui fait fonction de gérant.

Le SAS ou société par action simplifiée et la SASU ou société par action simplifiée unipersonnelle sont des commerces où les associés sont uniquement responsables à hauteur de leurs apports. Ici, le dirigeant est considéré comme étant un salarié et bénéficie ainsi de la même protection. Enfin, l’entreprisse individuelle est une société de restauration où le patrimoine personnel et celui de l’entreprise sont confondus. Les bénéfices réalisés par le restaurant de restauration rapide font partie du revenu du fondateur. Ils sont donc soumis à l’impôt sur le revenu. Si la faillite intervient, les biens privés peuvent être saisis par les créanciers. Cela étant, l’entreprise individuelle est la plupart du temps très adoptée pour sa simplicité au moment de la création.

Règlementation à respecter pour ouvrir un snack

Dans le cadre de l’ouverture d’un projet avec boissons, il faut respecter quelques démarches administratives obligatoires. Il faut d’abord obtenir une licence spécifique pour la vente en snack de boissons alcoolisées. À cet effet, la loi prévoit 2 catégories de licences. La licence III concerne les jus de fruits ou de légumes dont l’alcoolisation ne dépasse pas 3 degrés. Elle englobe également le cidre, le vin, la bière, la crème de cassis, le poiré, les apéritifs à base de vin, et les liqueurs de fruits avec une alcoolisation inférieure ou égale à 18 degrés. Quant à la licence IV, elle est exigée si le snack propose des boissons avec une teneur en alcool élevée. Il s’agit surtout des boissons distillées comme le rhum, le whisky et la vodka.

En outre, il faut suivre une formation afin de posséder les connaissances nécessaires relatives aux domaines de la lutte contre l’alcoolisme et la prévention de ses conséquences, la répression de l’ivresse publique, les dispositions légales sur les stupéfiants, la vente au détail de tabac. Ce n’est qu’au terme de la formation qu’un permis d’exploitation est délivré pour le futur exploitant. Il est valable pour 10 ans. La licence est à demander au moins 15 jours avant l’ouverture. À cet effet, il est possible de faire une demande d’une licence « restaurant » pour le snack. Il s’agit ici de vendre des boissons uniquement comme accessoires des plats. Par contre, la licence « débit de boissons à consommer sur place » permet de vendre des boissons à la fois pendant ou en dehors des repas.

L’obtention de la licence exige certaines conditions. En premier, il faut être majeur. Ensuite, la demande est rejetée si le futur responsable a été déjà condamné pour crime. Il en est de même s’il a déjà fait l’objet d’une condamnation au moins égale à un mois de prison pour une liste d’infractions. Il s’agit notamment du vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, proxénétisme, etc. Le rejet est définitif pour une personne condamnée pour crime ou pour proxénétisme. Pour les autres cas, la durée est de 5 ans.

Enfin, il incombe au prétendant de faire une déclaration écrite auprès de la mairie ou à la préfecture de police. Cela est à faire impérativement 15 jours avant l’ouverture du snack. Elle est mieux connue sous la dénomination Déclaration Cerfa N° 11542*0.

Les réseaux de franchise à suivre pour la restauration rapide

La restauration rapide constitue un secteur où le nombre des enseignes est assez vaste. Alors, pour le nouveau venu sur le marché le choix est plutôt difficile. Mais comme des droits d’entrée existent en plus de l’investissement global à prévoir, il faut donc bien définir le choix. En effet, les franchises de snack-bars ne sont pas les mêmes en matière d’investissement financier. La franchise est comprise comme étant un mode de commercialisation basé sur un contrat de collaboration entre le franchisé au démarrage de son activité qu’est le snack dans un réseau de franchise. Ainsi, le franchisé doit payer une somme d’argent en guise de  droit d’entrée en franchise au franchiseur. Il est également appelé la redevance initiale forfaitaire.

Pour créer ou ouvrir un snack, les franchises les plus accessibles financièrement figurent dans les rangs des franchises de sushis. A cet effet, il est possible de rejoindre My sushi avec au départ 20 000 € d’apport et un droit d’entrée de 5 000 €. Quanta à l’investissement global, il se situe aux environs de 70 000 €. Toutefois, les nuances au sein des réseaux franchisés sushis ne sont pas les mêmes. Par exemple, Planet Sushi perçoit des droits d’entrée de 40 000 €. Il fait référence à la restauration rapide sushi avec plus de 180 plats à la carte accompagnés de produits sains et gourmands.

De nouveaux concepts font une apparition dans la franchise du snack depuis un certain temps. En effet, ils exigent maintenant un montant d’investissement minimum avec des droits d’entrée plus ou moins importants. Il s’agit surtout des spécialités mexicaines comme Tacos Avenue qui exigent un investissement global à partir de 120 000 € et 10 000 € de droits d’entrée pour un apport de 30 000 €. Pour le cas de Fresh Burritos, il faut 70 000 € d’apport, 25 000 € de droits d’entrée et un investissement global de 200 000 €.

Les opportunités dans le domaine de la sandwicherie sont assez nombreuses. Les droits d’entrée vont à partir de 10 000 € pour 80 000 € d’apport. Pour les concepts genre pizzeria, pasta et hamburger ou bagel, ils nécessitent un investissement de lancement plus élevé.  Quant aux droits d’entrée, ils varient selon les segments. Ainsi, pour les burgers et bagels, ils vont de   0 € jusqu’à 21 000 €, avec un apport allant de 30 000 € à 70 000 €. Quant aux pizzas et pastas, les droits d’entrée vont de 15 000 € à 40 000 €. Les investissements globaux sont très importants. Ils peuvent atteindre les 300 000 €, dont Basilic & Co, Nooï et Boco.

Respect de la règlementation en vigueur pour un snack

La règlementation applicable pour un établissement de restauration rapide est assez stricte. Il est vrai qu’aucun diplôme n’est requis pour l’ouverture d’un restaurant commercial. Toutefois, pour le bon respect de toutes les questions relatives à la sécurité alimentaire, la règlementation en vigueur exige que le créateur du nouveau snack justifie d’une formation spécifique sur l’hygiène et les règles de la santé publique ou HACCP. À la rigueur, il lui est possible d’embaucher un salarié qui pourra justifier d’une telle formation. Par conséquent, une formation obligatoire de 4 heures au moins est à suivre pour une personne de celui-ci. La formation se rapporte essentiellement à l’hygiène alimentaire. Au moins, une personne de la société à créer doit y participer.

La règlementation en vigueur est à respecter à la lettre. Ainsi, une fois que le snack est opérationnel, il faut impérativement que les locaux soient conformes aux règles de base d’évacuation. Un système d’alarme doit donc être mis en place. Pour le matériel du snack, il faut qu’ils soient conformes aux normes techniques relatives à la sécurité. Cela concerne également le camion snack pour les snacks ambulants. Enfin, toutes les pratiques d’hygiène doivent être assurées. Il s’agit, entre autres, de l’équipement de la cuisine du snack d’un système d’extraction de l’air pollué, dont les fumées, les odeurs ou les résidus d’odeurs.

Enfin, les règles d’hygiène relatives au personnel ne sont pas à oublier dès le démarrage. Il s’agit, entre autres, de la coiffe, des gants et de la pince pour servir les sandwiches ou snacks.