Si l’entrepreneuriat s’adresse généralement à des personnes avisées, qualifiées et connaissant à la perfection un marché, il s’avère que les jeunes ont plus d’armes qu’on ne le pense pour devenir de grands entrepreneurs. Risques limités, plus de temps disponible, une grande mobilité, un réseau de connaissances et d’amis et une certaine dose d’inconscience pour développer des idées originales apparaissent comme les éléments moteurs pour devenir un véritable etudiant entrepreneur.

1. L’endurance ou l’art de capitaliser son temps

Etre jeune, c’est d’abord disposer d’un capital temps qui se réduit au fur et à mesure de son avancée dans l’âge adulte. Or quoi de plus prenant en matière de temps que la création d’une entreprise, à commencer par la définition d’une idée fiable et pertinente. L’entrepreunariat, à travers une multitude de démarches essentielles pour la bonne réussite de son projet, requiert du temps. Prendre les bonnes décisions, affiner son projet et développer un business model pertinent sont autant d’actions qui nécessitent une attention particulière. Pour autant, prendre son temps n’est pas synonyme de lenteur. Il faut simplement profiter de ce capital pour avancer progressivement, en faisant preuve d’une certaine endurance et d’un fort dynamisme.

2. La pauvreté ou l’art de minimiser les risques

Si entreprendre, alors que l’on est adulte, salarié, voire avec une famille à charge, c’est prendre des risques palpables, l’autoentrepreneuriat s’avère moins préjudiciable pour un jeune qui a moins à perdre. Un étudiant, par définition, dispose, en effet, de revenus relativement limités, ce qui facilite quelque peu les prises de décisions qui s’imposeront à lui. De plus, le jeune est plus optimiste et croit davantage à son avenir. Le dilemme est donc nettement moins complexe pour lui, d’autant moins avec le formidable outil de diffusion massive que constitue Internet. Face à la concurrence accrue qui s’opère toutefois, notamment par ce canal, choisir de prendre un risque lorsque l’on est jeune permet de limiter les risques, puisque l’on a tout à gagner.

3. L’absence de racine ou l’art d’être mobile

Lorsque l’on est étudiant, on est confronté à des contraintes moins importantes en termes d’obligations, notamment les obligations familiales. En ce sens, cette absence de racine, qui vous coince quelque part, vous permet bien au contraire d’être plus mobile et c’est précisément cette mobilité qui vous offrira l’opportunité de choisir le lieu idéal pour démarrer votre activité en France comme à l’étranger avec un maximum de chances de réussir. En l’occurrence, il semble que les écosystèmes soient plus matures à l’étranger.

4. L’amitié ou l’art de faire des rencontres enrichissantes

Avoir des amis ne sert pas uniquement pour le côté festif et convivial que cela représente. Au contraire, c’est un formidable moyen d’approfondir ses connaissances en matière de nature humaine. Un étudiant a justement la chance d’être entouré en permanence de personnes différentes qui vont lui apporter cette connaissance essentielle pour l’entrepreneuriat. Non seulement ce réseau vous permet de développer une intuition dans cette aventure, mais en outre, il facilitera vos recherches de partenaires. Souvent, les start-up sont créés entre amis par exemple et il est également possible désormais de faire partie d’un club jeune entrepreneur.

5. L’ignorance ou l’art de ne rien savoir

L’inconscience n’est pas toujours un défaut. Bien au contraire, la méconnaissance et l’inconscience peuvent donner de la fraîcheur à un projet et donner un regard différent et innovant à son projet. Quelle que soit son activité, le marché est, par essence, mouvant, et il faut savoir s’y adapter en sachant se détacher des éléments figés. Entreprendre, c’est faire preuve de courage et c’est l’inconscience, une inconscience mesurée naturellement, qui pourra apporter une valeur ajoutée à son projet.

Les 5 raisons d'entreprendre quand on est étudiant