Bien souvent, tout est déjà prêt : l’idée, les compétences, la cible, l’équipe… Sauf que si les fonds font défaut, qu’ils soient peu ou pas assez, concrétiser tout projet devient difficile, voire impossible. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il convient de trouver les financements nécessaires pour mener à bien et faire perdurer son projet sachant que la rentabilité de l’activité n’est pas toujours immédiate. Mais alors, où trouver les financements nécessaires ? Pour trouver des capitaux, les créateurs d’entreprise peuvent choisir entre ces 7 pistes…

1- Le « love money », des aides précieuses

Quand leurs entreprises manquent de financement, quand les apports personnels sont insuffisants, la plupart des porteurs de projet se tournent en premier lieu vers l’aide de leurs proches. La famille et les amis sont, par définition, les plus grands supporters des entrepreneurs. Ils sont plus faciles à convaincre que les autres financeurs et sont bien souvent prêts à donner un coup de pouce les yeux bandés, ou presque… En effet, le plus grand atout du « love money » est aussi son plus grand point faible. Recourir l’aide de ses proches, c’est être prêt à accepter leurs avis et leurs conseils parfois discordants. Bien que la plupart des investisseurs sont des amateurs et des novices, le porteur de projet a une obligation morale d’accepter des « aides » qu’il aurait pues éviter ! Autre difficulté à gérer : les levées de fonds sont relativement faibles du fait que les financeurs sont des particuliers qui prélèvent sur leurs propres économies.

2- Le Crowdfunding ou le financement participatif

Contrairement au Love Money, la fiabilité du Crowdfunding repose sur les participations des financeurs particuliers, mais en grand nombre. Dans le cadre du Love Money, le porteur de projet quémande à ses quelques proches de le financer. En revanche avec le Crowdfunding, ce sont ses amis du web qui viennent à lui pour pouvoir participer au lancement de son projet. Les internautes peuvent, désormais, investir en un clic. Par ailleurs, le financement « par la foule » permet de faire des levées de fonds nettement plus conséquentes alors que la participation individuelle des Internautes n’est que « symbolique ». L’idée est alors de susciter l’intérêt de milliers, voire de millions de petits donateurs et de les convertir en followers du projet.

3- Le crédit bancaire ou la course au cash

Bien entendu, le moyen le plus rapide pour débloquer des fonds est le recours au prêt. Toutefois, demander du crédit à des organismes financiers reste un véritable parcours du combattant. Plus prudentes et plus exigeantes qu’elles ne l’étaient autrefois, les banques accordent des prêts aux seules personnes solvables. Or par définition, on demande du crédit tout simplement parce que les revenus sont insuffisants et que l’on manque de fonds. De plus, les organismes de prêt réclament des apports personnels de plus en plus importants. Or le crédit est un engagement dont les personnes ayant suffisamment de fonds personnels éviteront autant que possible. Tous ces impératifs rendent alors l’obtention d’un prêt particulièrement difficile.

4- Les prêts d’honneur, une garantie à ne pas minimiser

L’obtention d’un prêt d’honneur est une excellente occasion pour accélérer le financement de son entreprise. Malgré le montant relativement faible du prêt à taux 0 accordé (environ 8 000 euros), le prêt d’honneur reste néanmoins un gage de sérieux pour les banques. C’est pourquoi les organismes financiers sont plus ouverts pour les demandes de prêt émises par les personnes bénéficiant déjà d’un prêt d’honneur.

5- Les aides et prises en charge spécifiques

Les demandeurs d’emploi en quête de financement pour un projet de création d’entreprise disposent de plus de 6.000 types d’aides à choisir selon leurs besoins. On peut noter en l’occurrence les prêts pour développement à l’export ainsi que les crédits d’impôt à l’export, tous deux destinés aux entreprises souhaitant réaliser des ventes à l’étranger. Grâce à de telles dispositions budgétaires, il leur est plus facile d’assurer leur présence au niveau national, mais aussi à l’international comme aux Etats-Unis ou en Chine.

6- Les “business angels”, une alternative à ne pas rater

Les start-up peuvent désormais bénéficier de levées de fonds conséquentes grâce au réseau France Angels. Avec plus de 4.500 membres, ce réseau d’envergure nationale (85 unités régionales) est à l’origine du financement de plus de 350 entreprises avec un investissement de 45 millions d’euros en 2013. Bien entendu, les business angels ne cessent pas de se développer depuis ! Les nouvelles entreprises peuvent s’orienter vers ce type de réseau pour trouver le financement nécessaire sous certaines conditions. En effet, les levées de fonds ne sont attribuées qu’aux TPE et PME générant peu ou pas de chiffre d’affaires alors qu’elles ont déjà dépassé la phase de « projet ». Les entreprises en question doivent alors avoir des perspectives d’activité commerciale sur le court terme, soit une certaine garantie sur la rentabilité future de leur aventure entrepreneuriale. Par ailleurs, les business angels s’intéressent personnellement aux entrepreneurs : leurs visions de l’avenir et du présent, leurs compétences, la valeur actuelle de leurs équipes sont autant de facteurs pris en compte lors de la sélection des dossiers. En contrepartie, les levées de fonds peuvent atteindre 100.000 à 150.000 euros.

7- Les fonds d’investissement, pour quelques millions d’euros de capital

Pour jouer dans la cour des grands, les fonds d’investissement sont les meilleures options afin de profiter d’une levée de fonds avoisinant les millions d’euros. Outre le capital énorme investi, les financeurs apportent également leurs compétences et leurs carnets d’adresses pour améliorer la notoriété de la nouvelle entreprise. En contrepartie, les tris sont extrêmement sélectifs et les décisions d’investissement prennent beaucoup de temps afin d’analyser et de minimiser les risques.

Trouver des financements pour son entreprise : 7 pistes à ne pas rater