Devenir entrepreneur, être son propre patron reste toujours le souhait majeur de nombreux salariés et demandeurs d’emploi. L’aventure est un défi. Voici, pour vous guider, 100 conseils qui vous aideront à mieux franchir le pas.
1 / Démarrer son entreprise sans associé :
C’est possible, nul besoin en effet d’associé pour se lancer ! Trois statuts juridiques sont envisageables : auto-entrepreneur (le plus connu), l’ EURL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée) ou la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle).
2 / Le portage salarial, une alternative intéressante :
Si vous lancer seul vous effraie, vous pouvez effectuer une transition en douceur via le portage salarial (un organisme se charge de toute la « paperasse » administrative et vous salarie – vous conservez vos droits) contre une commission (variable) qui se situe en moyenne autour de 15%.
3 / Créer son entreprise avec son conjoint :
Trois possibilités s’offrent à vous : vous salariez votre conjoint (comme n’importe quel employé), vous lui proposez de devenir conjoint collaborateur (votre conjoint travaille mais ne perçoit pas de salaire) ou encore vous associez votre conjoint au capital de l’entreprise (il/elle devient alors associé ou actionnaire).
4 / Des aides pour les chômeurs :
Dans la mesure où vous êtes inscrit au Pôle Emploi, vous pouvez bénéficier de l’ACCRE qui vous permet d’obtenir, pour vos débuts, d’intéressants allègements de cotisations sociales. En tant que bénéficiaire de l’ACCRE, vous avez également droit à des aides financières comme le maintien des allocations chômage ou le versement d’une partie de vos droits en totalité pour constituer un capital.
5 / Si vous êtes salarié :
Le cumul des deux activités est autorisé (quoique souvent trop chronophage). Vous avez alors la possibilité de négocier une rupture conventionnelle avec votre employeur ou encore un congé pour création d’entreprise.
6 / Faites appel à un business angel :
Un business angel est une personne physique (souvent un chef d’entreprise) qui investit dans un projet qui lui paraît porteur. Il apporte de plus, en sus des fonds, des conseils et un réseau qui s’avère souvent précieux. Des salons existent pour les rencontrer et soumettre votre projet.
7 / Faites vous aider :
Même isolé et/ou sans capital, il existe de très nombreux organismes, sites internet et/ou clubs où rencontrer d’autres créateurs afin de mieux se guider dans le maquis de la création d’entreprise.
8 / Pensez aux pépinières d’entreprises :
Ce sont des structures d’accueil qui proposent aux entrepreneurs des locaux, et surtout des conseils et un suivi, afin de les accompagner dans la concrétisation de leur projet.
9 / Votre localisation peut rapporter gros :
Il existe plusieurs types de zones géographiques qui permettent de bénéficier d’exonérations de charges sociales et/ou fiscales, comme les zones franches urbaines (ZFU), les zones de revitalisation rurale (ZRR) ou encore les zones d’aides à finalité régionale (ZAFR).
10 / Vous n’avez pas de capital :
Il est juridiquement possible de créer, sous certains statuts ( SAS, SARL), une entreprise avec un capital de 1 euro. Ne perdez toutefois pas de vue le capital réel qui est nécessaire au démarrage de votre activité (stocks, fournitures, frais divers…).
11 / Apporter du matériel à votre entreprise :
C’est tout à fait légal. Trois cas de figure peuvent se présenter.
Votre entreprise est une EIRL : les biens utilisés pour l’activité devront figurer dans la déclaration d’affectation. L’intervention d’un expert chargé d’évaluer les biens peut être nécessaire. Vous exercez en nom propre (auto-entrepreneur) : aucune démarche particulière à effectuer car patrimoine professionnel et patrimoine privé sont confondus. Enfin, si l’entreprise est une société, il s’agit d’un « apport en nature ». Des titres de l’entreprise seront alors remis en contrepartie. L’intervention d’un commissaire aux apports est fortement recommandé voire, dans certains cas, obligatoire.
12 / Différencier capital et compte courant d’associé :
C’est une confusion fréquente. Les apports en capital sont faits à la création de l’entreprise ou via des augmentations de capital. Ils donnent droit à des titres de l’entreprise qui attribuent différents droits au porteur (dividendes, droit de vote, droits d’information…). Ils ne sont récupérables qu’en cas de réduction de capital ou par cession de titres. Ils sont ouverts à tous.
A l’inverse, les apports en compte courants ne peuvent être faits que par les associés ou actionnaires.
Aucun titre n’est reçu en contrepartie mais ils sont récupérables à tous moment et peuvent donner droit à des intérêts.
13 / Pensez à protéger votre patrimoine :
Si vous exercez en individuel (patrimoine professionnel et patrimoine privé sont confondus) pensez à effectuer une déclaration d’insaisissabilité. Les SARL, SAS, SA et EURL permettent, quant à elles, de limiter votre responsabilité en cas de faillite. Enfin l’EIRL permet, elle aussi – via une déclaration d’affectation – de limiter votre responsabilité.
14 / Se financer sans banque :
C’est possible avec les prêts d’honneur (accordés le plus souvent aux micro entreprises). Il s’agit de prêts, sans intérêts, d’un montant allant de 2000 à 20 000 euros. Ils sont remboursables sur 2 à 5 ans. Le Crédit Municipal (le fameux « mont de piété ») est un des, nombreux, organismes qui les accorde.
15/ Faire un prévisionnel :
C’est, bien entendu, une condition requise avant toute demande de prêt. Mais pas seulement. Il vous permettra également de dégager une visibilité – au niveau financier – quasiment indispensable pour évaluer au mieux le lancement de votre projet.
16 / Faire une étude de marché :
Là encore, l’étude de marché est indispensable avant toute demande de financement. Et, comme pour le prévisionnel, l’étude de marché est un outil plus qu’utile pour évaluer les perspectives d’avenir, et les pré-requis (stocks, fournitures, frais) que nécessitent votre projet.
conseils pour créer son entreprise – partie 2
conseils pour créer son entreprise – partie 3
conseils pour créer son entreprise – partie 4
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conseils pour créer son entreprise – partie 6