Aujourd’hui internet représente, pour les entrepreneurs, un terrain très favorable pour créer une activité. Qu’il s’agisse de créer une entreprise ou faire évoluer une activité déjà concrète et en place, l’e-commerce est une véritable aubaine. Concentrons-nous ici la création pure et simple.
Les points importants
Il a tout de même quelques points importants à respecter dès le début de votre projet. Tout d’abord, interrogez vous sur l’aspect du site, son ergonomie et ses fonctionnalités. Le site doit être à la fois attrayant et fonctionnel pour que l’utilisateur s’y sente bien. Ensuite, la question des partenaires et des sous-traitants, notamment l’agence en charge de la conception et de la maintenance du site, mais aussi les entreprises qui s’occupent de la livraison de vos produits. Ne négligez pas les questions de visibilité et de communication. Si vous ne parvenez pas à attirer le trafic que vous ciblez, la boutique ne génèrera aucune vente, et donc vous ne ferez aucun chiffre d’affaires. Enfin, ne négligez pas le service après-vente. Celui-ci doit être de qualité et fera votre réputation. Si ce n’est pas le cas, votre l’activité en pâtira.
La conception et la mise en ligne
Vient ensuite la conception et la mise en ligne du site e-commerce. Les travaux essentiels en vue de l’ouverture d’un site e-commerce sont principalement la rédaction de son cahier des charges, sa conception, sa mise en ligne et le développement de son trafic. Un site e-commerce digne de ce nom doit inspirer confiance, être ordonné et avoir un back-office performant sur lequel on peut influer facilement pour s’adapter à la clientèle (aussi, permettre la création de pages, la modification d’articles, l’ajout de produits dans le catalogue, etc…).
Pour cela, le plus important est de trouver un bon prestataire pour concevoir votre site e-commerce. Le porteur de projet ne se charge que rarement de la conception de sa boutique, et il faut donc un prestataire pour réaliser ces travaux. Le développement d’un site e-commerce requiert des compétences particulières, tant au niveau technique (création et codage, graphisme, ergonomie, design, mise en place des modes de paiements, création des pages, etc…), que juridique (mentions obligatoires, protection des données, les CGV (conditions générales de ventes)…).
Quel statut juridique ?
Enfin, la question du statut juridique. Le régime de la micro-entreprise est intéressant pour tester son activité mais rapidement limité. Il est intéressant lorsque vous n’avez aucune idée du potentiel de votre futur business, et également vous ne pourrez pas déduire vos charges ni récupérer la TVA sur vos achats. S’agissant d’une activité de négoce, ils sont pénalisés par l’impossibilité de déduire leurs achats avec application de la fiscalité et des cotisations sociales.
En dehors de la micro, les options sont nombreuses et variées : entreprise individuelle (EI), EIRL, EURL, SASU, SARL, SAS, SA, SNC… Le choix n’est donc pas évident et il est préférable d’évoquer le sujet avec un professionnel de la création d’entreprise qui cernera au mieux vos besoins.